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Les victimes silencieuses des crises humanitaires et l’(in)sécurité de leurs activités économiques : etude de cas parmi les migrants de deux villes tchadiennes

dc.contributor.authorDjindil, Syntyche Nakar
dc.contributor.authorDe Bruijn, Mirjam
dc.date.accessioned2013-08-16T06:16:23Z
dc.date.available2013-08-16T06:16:23Z
dc.date.issued2009
dc.description.abstractLorsqu’une catastrophe humanitaire fait la une des médias, la communauté internationale se mobilise à réduire les conséquences les plus sérieuses. La population du Tchad connaît cependant des crises endémiques qui ne sont liées à aucun élément déclencheur particulier# ; elle ne reçoit pas l’assistance internationale nécessaire pour faire face à ces problèmes. La présente étude concerne 111 ménages de migrants de la région du centre du Tchad, qui ont, à cause de la guerre et de la sécheresse, tout perdu, et qui vivent désormais dans de N’Djamena et de Mongo#; ces familles sont confrontées à la précarité et à d’autres éléments qui menacent leurs moyens de subsistance. Des méthodes qualitatives et quantitatives ont été combinées dans l’étude pour révéler l’histoire intrigante de leur vie quotidienne au milieu de crises complexes et endémiques. Des données anthropométriques et sanitaires ont été utilisées pour déterminer l’état nutritionnel des mères et de leurs enfants de moins de cinq ans. Des narrations de vie, des entretiens en profondeur et des observations participatives ont permis aux chercheurs de déterminer les stratégies de négociation que ces familles adoptent pour accéder à leur nourriture et à leurs abris, leur expérience de l’insécurité alimentaire et de la vulnérabilité sanitaire, ainsi que les conséquences que ces éléments ont sur leur vie quotidienne. Les résultats indiquent que 62% des ménages sont dirigés par des femmes, qu’il existe de forts taux de malnutrition aiguë (40-50%) et chronique (35-40%) et que 46% des mères sont sous-alimentées et anémiées. Les taux de mortalité infantile se sont avérés également élevés#: de 30% à 42%. 97% des enfants n’ont pas été complètement vaccinés, voire pas vaccinés du tout, dans certains cas. Aucun des ménages n’a accès à l’eau potable et aux services sociaux de base. La corruption endémique et l’abus manifesté par les autorités tchadiennes ont été identi$és comme sources d’insécurité quotidienne. Ces migrants considèrent cette situation misérable comme normale.en_US
dc.description.urihttps://doi.org/10.4102/jamba.v2i3.31
dc.identifier.citationDjindil, S.N. & De Bruijn, M. 2009. Les victimes silencieuses des crises humanitaires et l’(in)sécurité de leurs activités économiques : etude de cas parmi les migrants de deux villes tchadiennes. Jàmbá: Journal of Disaster Risk Studies, 2(3):273-297 [http://dspace.nwu.ac.za/handle/10394/8847]en_US
dc.identifier.issn1998-1421
dc.identifier.issn2072-845X
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/10394/8881
dc.language.isoenen_US
dc.publisherAOSIS OpenJournalsen_US
dc.subjectMigrations urbaines
dc.subjectVictimes silencieuses
dc.subjectCrise humanitaire
dc.subjectActivités de subsistance
dc.subjectTchad
dc.titleLes victimes silencieuses des crises humanitaires et l’(in)sécurité de leurs activités économiques : etude de cas parmi les migrants de deux villes tchadiennesen_US
dc.typeArticleen_US

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